À moins de trente ans, Joffrey Lebourg peut se targuer d’une carrière d’écrivain déjà prolifique qui n’est pas près d’arriver à son terme. À l’occasion de la sortie prochaine du tome 3 de sa série épique Les Sept Reliques, nous nous sommes entretenus avec ce jeune auteur en devenir.
L’histoire des Sept Reliques conte la quête épique de la jeune élue orpheline Cordélia Bellâme, désignée pour sauver le monde d’Alkymia du démon Entropia. Au travers de ce récit fantastique haletant, Joffrey Lebourg dépeint une société où les humains, orcs, trolls, gobelins, elfes, liéchis, nains et autres créatures fabuleuses se côtoient et évoluent en bonne intelligence – ou non – au sein d’un univers magique qu’il a lui-même entièrement cartographié. Avec cette narration émaillée de détails aussi riches que minutieux, autant sur la faune, la flore que la topographie des lieux, l’Alkymia devient alors un espace merveilleux à défricher le long des sept tomes aux côtés des trois attachantes héroïnes.
Pourriez-vous nous raconter votre parcours et nous expliquer ce qui vous a amené à l’écriture de ces ouvrages ?
Je suis et j’ai toujours été un grand lecteur, notamment des genres comme l’imaginaire, fantasy et fantastique. C’est donc assez naturellement que j’ai commencé, comme beaucoup d’enfants, à inventer de petits personnages qui vivaient toutes sortes d’aventures. J’ai toujours été très imaginatif mais j’ai passé le cap de la rédaction quand j’avais onze ans puisqu’on me prédisait qu’avec l’âge j’allais finir par perdre cet imaginaire-là pour m’attarder davantage sur des sujets réservés aux adultes.
C’est pour cela que j’ai choisi, par crainte d’oublier, de commencer à noter les histoires que vivaient tous mes petits personnages. Je me suis rendu compte que j’adorais aussi raconter des histoires et c’est à partir de là que j’ai commencé à penser à écrire un livre nourri de toutes ces situations extraordinaires que j’imaginais. Mon tout premier roman, Il était une fois les Gardiens, est sorti cinq ans plus tard. J’ai ensuite mis le doigt dans l’engrenage, j’ai commencé à faire plusieurs séries. Les 7 Reliques est la quatrième que je produis.
Mon parcours professionnel a été quant à lui un peu plus compliqué que mon parcours d’auteur. J’avais commencé un cursus de Sciences de la Vie et Environnement. J’ai voulu ensuite me réorienter dans le métier d’enseignant plutôt que d’être chercheur mais cela n’a pas été concluant et je suis reparti dans les études pour faire du journalisme.
J’ai cru comprendre que l’écriture était une passion familiale chez vous ?
Dans ma famille on a toujours été plutôt axés sur la littérature. Je pense que si je lis autant c’est aussi parce que mes parents m’ont donné ce goût pour la lecture. Il est vrai que mon père, de son côté, écrit des poèmes. Il a publié un recueil il y a quelques années. Il y a un oncle, aujourd’hui décédé, qui écrivait quant à lui des polards. On a toujours été, chacun dans son genre, amoureux de la littérature.
Pourriez-vous, pour nos lecteurs, expliquer l’univers des Sept Reliques ?
C’est un monde que j’ai entièrement inventé et cartographié surtout. Au début de chaque tome, les lecteurs vont pouvoir retrouver les cartes des différents continents de l’Alkymia. Il s’agit d’un monde d’inspiration fin de l’époque médiévale, début Renaissance, avec des ajouts volontairement anachroniques, plutôt Belle Époque, du fait de sa situation qui est justement une très longue période de paix que nous n’avons malheureusement jamais connu dans la réalité. Cela est le fruit de l’instauration d’une fédération sensiblement similaire à ce que nous pouvons connaître avec l’ONU et l’OTAN mais leur fédération est dirigée par les aristocrates. Ils connaissent la paix pendant plus de quatre siècles et le développement de la technologie au détriment de la guerre puisque l’argent y est mieux investi. Mais après cette longue période de paix, le monde d’Alkymia va être confronté à quelques signes avant-coureur que peu de personnes vont pouvoir déchiffrer comme davantage de catastrophes naturelles ou des créatures qui vont se montrer plus agressives. La jeune héroïne Cordélia va apprendre que c’est l’annonce du retour d’un prince démon, Entropia, qui, lui, n’a pas de bonnes intentions.
À quel lectorat votre saga est-elle destinée ?
Les deux premiers tomes sont plutôt abordables mais on va commencer à rentrer dans le dur à partir du troisième. La saga, je la donne, en général, à partir de 14 ou 15 ans même si éventuellement les deux premiers tomes peuvent être lus déjà sur du 11 ou 12 ans avec un bon niveau de lecture. Je n’emploie pas de vocabulaire qui soit trop alambiqué, c’est plutôt l’histoire qui va ensuite revêtir un aspect plus psychologique et plus dramatique.
Quelles ont été vos influences, autant littéraires que cinématographiques ou vidéoludiques, dans l’invention de cet univers fabuleux ?
Je ne peux pas donner franchement d’influences parce que je lis énormément et je m’inspire ainsi d’un peu de tout et de rien. C’est vrai que nous sommes sur une quête médiévale fantastique, le premier contemporain à avoir tenté cela était bien sûr Tolkien. Il y en a eu de très nombreuses autres depuis et j’en ai lu certaines. Tout cela a aussi nourri mon goût mais chaque série que je produis s’insère dans un genre différent. Pour Les Sept Reliques je me suis dit que j’allais tenter le médiéval fantastique, la petite quête épique d’inspiration assez traditionnelle.
Pour la rythmicité des sept tomes et les schémas narratifs je me suis un petit peu inspiré de La Quête de Deltora, c’est une littérature qui se destine plutôt à la jeunesse que j’avais lu étant gamin.
Il y a également un petit côté qui peut faire penser à tous les jeux de rôles RPG dans leur ensemble. Des grandes séries comme peuvent l’être les Dragon Quest ou Legend of Zelda. Il y a quand même de nombreux jeux qui exploitent aussi cette veine médiévale. Pour les descriptions de lieux, cela m’a aidé de m’appuyer sur des supports vidéoludiques ainsi que des films et séries mais je suis plutôt « gamer » que cinéphile.
Je n’ai jamais pratiqué beaucoup les jeux de plateau mais je connais bien ces univers-là. J’ai vu un certain nombre de parties en streaming. C’est vrai que c’est assez fascinant et j’ai volontairement, pour Les Sept Reliques,voulu faire quelques clins d’œil qui tendent un peu la main à cette pop culture. C’est notamment le cas pour les systèmes de classe, de guilde ou ce genre de choses, même si cela reste uniquement anecdotique puisqu’aucun personnage principal n’y adhère. D’autant que j’ai deux protagonistes qui ont une culture qui provient de la Terre, ils peuvent aussi faire quelques parallèles en ce sens.
Quelle est la part d’invention dans tout cela ?
Au niveau des créatures fabuleuses, bien sûr, je n’en prends aucune chez d’autres auteurs puisque cela est interdit mais c’est vrai que je m’inspire quand même énormément des mythologies du monde. C’est l’une de mes grandes passions d’étudier à la fois les Dieux et les créatures fabuleuses de très nombreux panthéons. J’invente très peu de créatures puisqu’il n’y a justement pas besoin, quand on sait où chercher on a déjà un matériel extraordinaire à disposition. Par contre, pour tout le reste, autant j’ai de nombreuses sources d’inspiration, autant je vais vraiment avoir cette faculté synthétique. C’est comme des étincelles qui vont mettre le feu aux poudres qu’est mon imaginaire. Je vais voir se dessiner ces paysages qui requièrent une description olfactive et visuelle puisque tous les sens se voient mobilisés dans cette histoire.
Les personnages sont tout le temps en train de voyager et se rendent compte de comment ces rencontres avec différents systèmes peuvent les nourrir et leur donner à réfléchir. On a quand même une jeune fille, quasiment une enfant, au centre de l’histoire, donc, c’est le personnage le plus susceptible d’avoir un potentiel d’évolution. De plus en plus, au fur et à mesure que les tomes vont avancer, on va suivre sa personnalité qui va se forger ainsi que ses opinions qui vont s’affirmer. C’était mon but. J’ai dû inventer un écrin qui va lui permettre de faire ses explorations, ses découvertes et finalement d’en tirer des conclusions.
Combien de temps vous a pris l’écriture de ces ouvrages et l’invention de cet univers ?
Cela s’est fait en deux temps. L’invention de l’univers a pris temps conséquent. J’ai commencé à poser les bases alors que j’étais en train de travailler sur ma précédente série et, de toute façon, il n’est jamais complètement fini d’intégrer de nouveaux éléments par ailleurs. Il m’arrive de temps à autres d’en rajouter afin d’étoffer certaines sociétés ou certains paysages. L’invention de l’univers, on peut le fixer dans les trois ans à peu près. Ensuite, quand il est parfaitement délimité avec toutes les cartes qui ont été réalisées, les calculs de distance et donc de durée, les différentes sociétés, etc, j’ai alors déjà accompli la moitié du travail. Je sais à ce moment ce qui va se passer, je sais où et quelles espèces peuvent être rencontrées et ça me permet de me concentrer sur la partie uniquement rédactionnelle. Cela me permet d’enchaîner les tomes à une certaine allure. La rédaction en elle-même nécessite environ quatre mois.
D’où vous vient vos connaissances sur la faune, la flore ou même de systèmes de mesures tombés en désuétude de nos jours ?
Concernant les systèmes de mesures, j’ai uniquement entrepris des recherches. J’ai vraiment trois domaines de passions et de compétences. D’un côté la mythologie et les créatures fabuleuses, l’histoire en deuxième, plutôt l’antiquité d’ailleurs que le Moyen Âge mais cette période est très utilisée en littérature fantastique. Mon troisième bon point est la faune. J’ai fait quatre ans d’études de biologie pour soutenir aussi cet intérêt que j’ai toujours eu pour les animaux. Je m’en rends compte moi-même de réminiscences en écrivant parfois, j’utilise des connaissances que j’ai pu acquérir, beaucoup en géologie aussi sur la nature des sols, mais également sur la faune et la flore. Il y a une petite base scientifique sur la question.
En quoi était-ce important pour vous d’intégrer des QR codes dans votre ouvrage ?
Le QR code n’était initialement pas mon initiative mais une proposition de mon éditeur actuel, Des Auteurs Des Livres. Je n’avais jamais vu cela auparavant. Au début, cette suggestion me semblait même un petit peu incongrue puisqu’on sortait de la pandémie où il fallait être muni d’un QR code pour afficher son pass sanitaire. Ceux-ci s’étaient vraiment démocratisés mais n’avaient pas encore une très bonne connotation.
Cependant, deux semaines après cette proposition de mon éditeur, j’ai lu un roman dans lequel figuraient des QR codes. C’est d’ailleurs le seul qui en était pourvu qu’il m’ait été donné de voir de toute ma carrière de lecteur. L’auteur avait intégré des illustrations à l’aquarelle qu’il avait réalisé afin de ne pas perdre en qualité d’image. Plutôt que de les imprimer dans le livre, il les avait mises sur un site grâce à ce moyen. J’ai réalisé que cela avait un très grand potentiel puisqu’intégrer des illustrations en couleur entraîne généralement des surfacturations d’impression. L’image risque d’être compressée pour respecter le format de la page donc elle ne va pas être de très bonne qualité alors que le QR code, lui, permet d’avoir une image au maximum de son potentiel.
Nous avons ainsi convenu, pour chaque tome, de quatre QR codes qui renvoient à des images. Il s’agit principalement de blasons et quelques illustrations de créatures ou de personnages. Il y a également trois QR codes audio qui me permettent de poser ma voix et de faire aussi rentrer un peu plus les lecteurs dans mon univers en leur en parlant. Si je ne suis pas en salon avec eux, ils peuvent au moins avoir des explications par ce biais.
Qui a réalisé ces illustrations ?
J’ai réalisé les illustrations intérieures liées aux QR codes à l’aide de photomontages principalement mais je n’ai pas designé les couvertures.
Pensez-vous qu’il s’agisse de l’avenir du livre que d’y insérer des éléments numériques grâce à ces QR codes ?
Il est vrai que nous vivons dans un monde où la réalité est de plus en plus augmentée au moyen de casques de réalité virtuelle ou ce genre de choses. Je ne sais pas si ça va être l’avenir mais cela pourrait tout à fait y contribuer, en effet. On l’observe aussi par rapport à la multiplication des supports. Avoir la possibilité de concevoir des univers immersifs, et c’est aussi ce que les fans réclament de toute façon, quand on voit des séries comme Harry Potter ou Le Seigneur des Anneaux d’où découlent de multiples objets, goodies, déguisements, jeux vidéo et maintenant des escape games. Il y a vraiment du contenu pour que les gens se sentent pris dans ces univers et qu’ils échappent un petit peu à la réalité. C’est une demande du public. Tout ce qui permet de rendre plus immersif les fictions, pourquoi pas, mais je ne sais pas si ce sera forcément les QR codes qui seront retenus.
Pensez-vous qu’un personnage doit être perçu par le lecteur d’une manière fidèle à sa conception par l’auteur ou, qu’au contraire, il tient à chaque lecteur de l’imaginer selon ses propres références ?
Je pense que quel que soit le livre en question, l’auteur a toujours sa propre vision. Même avec beaucoup de descriptions comme on pouvait le faire à certaines époques, je pense notamment à Balzac ou à Zola, par exemple, il y a toujours une libre interprétation du lecteur dans l’attitude ou le ton de la voix des personnages. Il s’agit de caractéristiques que l’on ne peut pas encore suggérer au lecteur quand on lui met une image sous les yeux. Il va ainsi forcément se les réapproprier, et c’est tant mieux d’ailleurs, c’est fait pour ça. C’est amusant de constater que deux lecteurs peuvent avoir des idées assez différentes sur un même personnage. La démarche qui consiste à mettre le personnage en image est quand même réalisée depuis longtemps, même si cela reste confiné aux couvertures. Je pense en ce sens que non, ça n’influencera pas fondamentalement le lecteur. Cela lui donne une petite indication supplémentaire mais ce n’est pas un élément déterminant sur sa propre représentation mentale.
De plus, les illustrations que je propose ne sont pas pleinement fidèles à ma propre vision puisque je les conçois à partir de modèles qui existent déjà. Il s’agit d’une interprétation et le lecteur va former sa propre interprétation derrière. À mon sens, il n’y a vraiment pas de crainte à avoir de ce côté-là.
Vos héroïnes sont des femmes fortes et déterminées. Pourquoi avoir choisi des héroïnes plutôt que des héros comme personnages principaux ?
Parce que c’est un genre littéraire dans lequel, même aujourd’hui, on a encore beaucoup de personnages masculins. Cela se conçoit aussi par souci de réalisme puisqu’à l’époque médiévale les femmes avaient en général moins de droits que les hommes. Utiliser des personnages féminins me semblait être une bonne chose. Il y a aussi des personnages masculins qui vont se greffer sur le groupe. J’ai pensé pendant un temps à choisir un duo homme-femme au centre de l’histoire sauf que j’avais peur que l’un commence à déborder sur l’autre. J’ai finalement décidé de mettre vraiment l’accent sur ces trois femmes, Cordélia, Amber et Louane, qui sont féministes à leur manière mais de façon différente.
Vous énoncez au sein de vos deux premiers tomes des sentiments racistes de la part de certains personnages nourris par une peur de l’étranger et plus globalement de l’altérité. Vous soulignez également des clivages sociaux. Quels sont les thèmes socio-culturels que vous avez cherché à faire figurer au sein de votre épopée et pourquoi ?
Il me semblait évident que même dans une fiction, je devais parler de sujets qui sont plus que jamais au centre de l’actualité en Europe. Dans les thèmes les plus importants que je vais traiter, il y a cette question de la peur de l’altérité puisqu’il n’y a pas que du racisme en effet. Je ne me risque pas à parler de religion comme tous les peuples ont la même dans Les Sept Reliques et ça aurait été un sujet peut-être un peu brûlant. J’évoque le racisme et également un petit peu l’homophobie. Cette peur de l’autre c’est tellement facile à amener dans le fantastique comme il n’y a pas que des humains. Quand on voit des tensions entre les humains et les Elfes, ou entre les Elfes et les nains, cela s’explique parce qu’ils sont vraiment très différents physiquement. Il ne s’agit pas uniquement d’une histoire de couleur de peau, ils ont des tas de particularités qui les rendent uniques et bien distincts. Ils ont toujours des qualités et des défauts et ils ont tous leur place dans ce monde.
Cette acceptation des différences était un grand point que je souhaitais aborder. Une autre dimension majeure traite de l’écologie en stigmatisant l’humanité qui a tendance à prospérer sans s’en soucier. Il me semblait vraiment important d’en parler. En troisième arrive les différences sociales et les clivages de classes, indissociables à mon sens du Moyen Âge, même si cela est toujours présent au sein de nos sociétés actuelles. Toutefois, même si on en parle parce que c’est comme ça en Alkymia, le roman n’aura pas pour vocation de balayer ces clivages sociaux. La quête de Cordélia va vraiment être axée contre le démon et ça ne va pas résoudre tous les problèmes d’un coup de baguette magique.
À propos du continent secret Enigma vous écrivez dans un paragraphe : « La dernière étape du voyage de Cordélia et de ses amis, s’ils l’atteignaient un jour ». À ce moment, parlez-vous de vous-mêmes et de votre histoire ?
À moins qu’il ne m’arrive quelque chose de grave, il y a assez peu de chance que je m’arrête en cours de route. J’ai bien l’intention d’atteindre l’Enigma et donc le septième tome de mon aventure. J’ai déjà les cartes, les événements sont assez bien tracés dans ma tête. Il faudra juste un peu de temps et je ne sais pas encore totalement où la fin va nous mener puisqu’il y a certains éléments pour lesquels je me laisse un peu surprendre. La série ira néanmoins à son terme, c’est mon intention la plus ferme.
Quelle sera la date de sortie des prochains tomes ?
Le troisième sortira le 20 mars et je suis à la rédaction du quatrième. Si j’arrive à tenir le rythme de production, nous en travaillons deux par an avec l’éditeur pour essayer de sortir les suites à intervalles réguliers, les printemps et automnes.
Quels sont les prochains salons auxquels vous participerez pour promouvoir votre œuvre ?
Au mois d’avril je participerai à deux salons importants à Paris. Du 8 au 9 se tiendra le Salon Fantastique au Parc Floral. C’est un grand événement dédié à l’imaginaire pour lequel je serai présent. Il y a aussi le Festival du Livre de Paris qui se déroulera les 21, 22 et 23 avril. Ce sera deux grands événements parisiens pour lesquels je ferai le déplacement pour l’occasion. À ces occasions, si mes lecteurs veulent me rencontrer c’est encore le plus sûr moyen et, comme ça, je pourrai leur parler de ma série directement sur place.
Michel-Angelo FEDIDA